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"Au fil du temps" - Société historique du Plessis-Trévise :

Quand l'art et l'histoire se rencontrent au Château des Tourelles : la Société historique du Plessis-Trévise vous invite à retrouver l'âme d'antan de ce lieu d'exception. Exposition permanente dans le parc et dans le salon de la cheminée du château : photos, documents, costumes d'époque ... un livret retraçant l'histoire du Château des Tourelles vous sera offert gracieusement. Entrée libre 

 
Jusqu'au 23 Novembre 2024 
Vernissage le 8/11 à 18h

Née aux Etats-Unis, Lisa Salamandra est artiste peintre professionnelle depuis trente-cinq ans, dont près de trente ans en France. Elle expose son travail régulièrement depuis 1989. Ses séries "Raw Meat" et "Daily Bread" ont été présentées à la Résidence de l’Ambassadeur des États-Unis, à la Fondation des Etats-Unis (Paris), à l'Institut Franco-Américain (Rennes), à "Europain : Salon Mondial de la Boulangerie", ainsi que dans des galeries à Paris, à Berlin, et à Princeton.
Docteure en Arts & Sciences de l'art, Lisa Salamandra a soutenu sa thèse en recherche en Arts plastiques à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 2018. Sa recherche, exclusivement sur sa série "Raw Meat", a été menée sous la direction du Professeur Michel Sicard. Elle est diplômée d’un Master II Recherche en arts plastiques (2011) de cette même université et d’un BFA (1989) du Maryland Institute, College of Art à Baltimore. Elle est actuellement chercheuse associée au laboratoire de l’axe 5 Plasticité de l’Institut ACTE de L’Ecole des Arts de la Sorbonne à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne ; et Coordinatrice de thèses et professeur à Paris College of Art à Paris.
Lisa Salamandra est affiliée à La Maison des Artistes. Nombre de ses œuvres se trouvent dans des collections privées, publiques et d'entreprises. Plusieurs monographies ont été consacrées à ses différentes séries : Crotches (2017), Daily Bread: Raw Meat (2013), et Daily Bread (mon pain quotidien) (2009).
La Fondation Charles Oulmont, sous l'égide de la Fondation de France,
lui a attribué le "Prix Charles Oulmont pour les arts plastiques 2022" ; le Jury des arts plastiques a été présidé par la galeriste parisienne Maria Lund. Elle a été lauréate de la "Dotation Prises de vues d’œuvres" de l'ADAGP en 2023. En 2024, elle a reçu le "Provost Award for Excellence in Teaching" du Paris College of Art
Elle participera à l'exposition collective "A Table !" à Villeneuve d'Ascq in septembre 2024. Suivie d'une exposition personnelle, "Morceaux de vie", en novembre 2024 à la Galerie d'art Plessis-Trévise, au Château des Tourelles en région parisienne.

​Démarche artistique
L’univers « Daily Bread » débuta lorsqu’un jour, en 2001, Lisa Salamandra décida de récupérer le papier d’emballage de son pain quotidien, après l’avoir acheté dans la boulangerie de son village du centre de la France, pour l’utiliser comme support de ses dessins. Elle transforme ces papiers en oeuvres d’art, en dessinant à l’encre et aux feutres, en peignant à la gouache, et en intégrant d’autres bouts de papier : les reçus, emballages, tickets de caisse, images publicitaires… pris directement de sa vie quotidienne – tel un archéologue du quotidien.
L’élaboration de « Daily Bread » engendra plusieurs dérivés ou "sous-séries" : "Love Notes", "Raw Meat", "série Poilâne" et "CUT-OUTS". Aujourd’hui, la série mère et ses différentes sous-séries comptent plus de 350 oeuvres achevées, et une centaine en cours.
L’exposition « Morceaux de vie » présente une grande sélection de dessins et de collages issus de l'univers "Daily Bread", et montre combien ce travail est emblématique de la manière dont ces papiers de toutes sortes – emballages, reçus, tickets, prospectus, gribouillages, notes, listes... – que nous recevons ou créons (certes de moins en moins, tant les actes du quotidien se dématérialisent) peuvent être porteurs de mémoire – des morceaux de vie.
L’exposition des oeuvres s’accompagne de deux publications : Daily Bread et Daily Bread: Raw Meat, qui ont une raison d’être – un fonctionnement artistique – se résumant à une double façon de lire la série : de manière globale et l’oeuvre individuelle dans son cadre. Cette double lecture montre la cohérence et la richesse d’une recherche visuelle basée sur des critères communs aux oeuvres, et s’étendant sur des centaines d’oeuvres à travers deux décennies.

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